Un incendie se déclare dans un bâtiment qui abrite trois entreprises à Gondreville-la-Franche
ACTU
Après l'incendie de Gondreville, les trois entreprises cherchent des solutions pour perdurer
Incendie
Trois entreprises situées dans le même bâtiment ont été touchées par un incendie dans la nuit de dimanche à lundi, à Gondreville-la-Franche, à une dizaine de kilomètres de Montargis. Les sapeurs-pompiers ont été appelés peu avant 4 heures du matin.
À l’arrivée des secours, le bâtiment principal, situé rue des Ruelles, était la proie des flammes. Les locaux des trois entreprises (Intermarbrerie, JST couverture et une entreprise d’isolation) ont été détruits. En revanche, d’autres bâtiments ont pu être sauvés, soit environ 1.000 mètres carrés sur les 1.700 que compte le site.
Conséquences
Faire perdurer l’activité malgré le choc
Johan David, locataire d’une partie du bâtiment, s’inquiète de l’avenir de son entreprise, créée il y a trois ans, et aujourd’hui à l’arrêt. « J’ai entre 40.000 et 50.000 euros de pertes, c’est énorme pour une société récente. Atteindre l’équilibre budgétaire c’était déjà juste. Jusqu’à présent j’y arrivais. Là, ça va être encore plus dur. » Il était installé depuis deux ans dans ce bâtiment.
C’était mon dépôt, là où mes gars embauchaient le matin, venaient manger le midi quand on n’était pas loin, là où on rentrait nos véhicules…
Ses priorités aujourd’hui sont de savoir comment honorer ses clients et gérer les assurances. « J’ai la tête qui pense un peu partout et nulle part en même temps. Dans ces moments-là, on se sent démuni. »
Hueyin Uslu est le responsable de la société d’isolation Iso Pro. Il estime à au moins 50.000 euros de pertes entre ses trois cardeuses, perceuses, marteaux, sac de soufflage et autres matériaux d’isolation. « On avait des devis signés, des chantiers à effectuer. On a perdu pas mal de marchandises. On venait d’acheter un [nettoyeur haute pression] tout neuf, il n’a servi qu’une fois. Heureusement notre camion n’était pas dans l’entrepôt. »
« On va trouver des solutions », persiste le gérant Hueyin Uslu. Il compte décaler ses chantiers et envisage de louer un camion puis de racheter du matériel. Johan David va commencer à prévenir ses clients du drame qui s’est produit. Un rachat de la marchandise perdue serait financièrement pénible pour sa société. Il doit également prendre en compte les délais d’approvisionnement.